Nieuport 25

Encore une idée de conversion... Relativement simple et haute en couleur: Le Nieuport 25 de Nungesser.





Kit Roden 1/72 de Nieuport 27. Seul le bloc moteur et le capot sont à refaire. En principe, c'est assez simple: Il suffit de les reprendre à un Nieuport 28 et de boucher tout les trous du capot sauf les deux en bas à droite, caractéristiques de presque tous les Nieuports. Par contre à cette échelle, il n'y a pas beaucoup de choix pour le N28 (i.e. Revell)... Leur bloc moteur (comme le fuselage) est complètement faux. On dirait un avion après une cure sévère d'amaigrissement! Bref, je l'ai tout simplement fait en scratch, et il a quand même fallu regonfler le fuselage au mastic pour qu'il coincide avec le capot. Les sorties d'échappement sont faites en assez grosse seringue hypodermique, écrasée à la pince pour leur donner leur forme ovoide.



Bien sûr il faut penser à changer tout ce qui dit 27 en 25, et rajouter le numéro de série (toujours le 1895).

Il est chouette..

Merci. Oui, j'adore les Nieuports.

Bravo! Avions de Nungesser peu connu...

j'aime bcp les Nieuport aussi. après un 17 et un 28 déjà fait, j'ai encore un 17 en route et les boites d'un 11 et 28 a ouvrir
c'est a noter, comme le montre ta maquette, l'importance de porter les couleurs a cette époque. (et d'être reconnu, par ses équipiers du moins, dans la mêlé je pense aussi)

Oui. Je suppose que tu connais l'anecdote, mais pour rappel:

Nungesser fût mortifié le jour ou il a du abattre un Anglais trop zélé qui s'en était pris à lui. Il raconta plus tard avoir remué son appareil dans tous les sens possibles pour bien montrer ses cocardes a ce novice nerveux de la gâchette. Rien n'y a fait. L'anglais pugnace ne voulant rien savoir, il a du se retourner pour le faire taire. Le talent et l'expérience ont vite arbitré le match (si on peut dire), mais l'anglais y a perdu la vie. Une victoire dont il se serait bien passé et qui est officiellement passée sous silence, bien sûr. Jurant qu'on ne l'y reprendrait plus; il a demandé à son mécano de mettre des bandes tricolores partout sur ses machines. Elles en ont toutes porté depuis. Celle ci est l'une de ses plus barbouillées, il l'a utilisée peu de temps après le fâcheux incident.

anecdote intéressante
en ces début du combat aérien et sans radio, il fallait trouver aussi des solutions a diverses problèmes, comme la cohésion entre pilotes.
comme a l'époque les As étaient aussi précieux, pouvoir le repérer pour ses équipiers étaient important afin de le couvrir. (et a mon avis ça ne devait pas être facile de suivre Nungesser, pilote très offensif par rapport a Fonck par exemple)

si la légende était celle du combattant solitaire des premières années, en 17 voir en 1916 déjà on travail les techniques avec attaquant et équipier qui protège l'attaquant. il y a quelques années j'avais étudié les différentes tactiques, manœuvres, etc.. pour la communication en vol sans radio, la cohésion des patrouilles dans les phases de décollage, regroupement, vol en formation, patrouille, combat, regroupement après engagement etc..

c'était passionnant et tout a fait possible a reproduire en simulateur sur ordinateur, en réseau, ce que j'ai fait avec des copains sur Rise of Flight.

Ca doit être sympa de se mettre en situation et d'évaluer tes chances en fonction des différentes tactiques. Je paries que tu arrives aux mêmes conclusions logiques que nos ancêtres? A l'époque, tout l'art était de rester vivant assez longtemps pour comprendre les règles...

Nungesser avait deux particularités qui choquaient ses comparses et lui ont causé de nombreux ennuis:

1) Il était de ceux qui préféraient voler en solo, en effet. Il le faisait parce que c'était le meilleur moyen d'attirer les Allemands. Quel prédateur pourrait s'empêcher de s'attaquer une petite sardine argentée qui s'agite toute seule dans le vaste océan celeste?.. Comme Nungesser aurait dit à un boxeur Sud Américain qui traitait les Français de moutons apeurés: " Et bien maintenant, essaye ce mouton là!". L'histoire raconte qu'il l'a mis KO.

2) Il était un inconditionel des Nieuports. Il détestait le Spad pour son manque de maniabilité. Quand on y pense, c'est plutôt logique à cause du point n°1. Pas besoin de rattraper ou de fuir l'ennemi quand on l'attend sur son terrain de jeu.

Du coup, pas étonnant non plus qu'il se soit cassé tout les os du corps!